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La marche athlétique, l’une des disciplines ne figurant pas au programme des Jeux lors de la rénovation, va faire son apparition en 1908 et connaître une histoire plutôt mouvementée au travers plusieurs distances que l’on peut distinguer entre courtes et longues.
C’est avec la première catégorie que l’histoire démarre en 1908 avec deux épreuves masculines à Londres, un 3500 m et un 10 miles. Les féminines accéderont à la discipline en 1992 via le 10 km puis le 20 km en 2000, tandis que les hommes auront droit au 10 000 m de 1912 à 1924, avant d’y revenir en 1948 et 1952 puis de passer au 20 km en 1956. La marche disparu en effet de l’olympisme à la suite d’incidents de jugement en 1924 pour revenir en 1932 uniquement avec le 50 km comme on le verra ultérieurement, mais cette crise affectera également la pratique en France avec une scission entraînant la création d’une fédération nationale dissidente mais aussi d’une fédération internationale portées par Emile Anthoine. Ce n’est qu’en 1965 que la marche reviendra entièrement dans le giron fédéral.
Dans ce contexte et malgré de nombreux marcheurs de calibre international, la France n’a jamais pu placer l’un de ses athlètes sur un podium olympique mais quelques-uns se sont tout de même glissés parmi les huit premiers ou en furent proche. Après la participation du premier Français en 1920 à Anvers, Martial Simon, ce sera ainsi le cas à Londres en 1948 lors du 10 000 m marche, avec Emile Maggi, troisième dans sa série, puis sixième en finale.
On le retrouvera à Helsinki en 1952, accompagné par Louis Chevallier en finale. Maggi ne va perdre qu’une place par rapport à 1948, se classant septième, mais Chevallier va être proche de l’exploit, en terminant à moins de neuf secondes du Suisse Fritz Schwab et du Soviétique Bruno Junk, respectivement deuxième et troisième au bout d’une ligne droite qui ressembla plus à de la course qu’à de la marche. Le 10 000 m disparaîtra alors du programme olympique au profit du 20 km.
Gérard Lelièvre, neuvième à Montréal en 1976 à Montréal, Bertrand Moulinet, huitième en 2012 à Londres et Emilie Menuet treizième en 2016 à Rio de Janeiro vont être nos meilleurs représentants sur cette distance (crédit photo : But & Club).
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