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Malgré une présence quasi continue dans l’une des épreuves reine du programme olympique depuis l’origine, le 100 m reste l’une des rares disciplines qui échappe à la France aux JO, tout au moins pour ce qui concerne le podium. Nos athlètes n’ont effectivement été absents que lors de trois éditions, en 1900 tout en étant là pour le 60 m, en 1904 mais la France ne fit pas le voyage à Saint-Louis et en 1932 lorsque la sélection pour Los Angeles fut fortement réduite.
En dehors de ces cas particuliers, il y eut toujours des sprinters tricolores aux Jeux, y compris en 1928 pour l’apparition des femmes dans le giron olympique, et faute de médaille, on se reportera sur les places de finalistes en commençant justement par les féminines. La première à se distinguer aurait pu être Marguerite Radideau en 1928 à Amsterdam mais elle stoppa son parcours en demi-finale et il fallut attendre 1960 et une Catherine Capdevielle au sommet de sa forme pour qu’une française soit remarquée au plus haut niveau. Elle disputa une première fois les Jeux en se rendant à Melbourne en 1956, accédant à la demi-finale du 100 m. 1960 est sa grande année avec le record de France porté à 11’’4 quelques jours avant les Jeux et à Rome elle franchira brillamment les tours qualificatifs pour prendre la cinquième place de la finale en 11’’5.
A Moscou en 1980, alors que l’on qualifie depuis 1964 huit athlètes en finale, Chantal Réga, remise de sa terrible chute de Prague en 1978 qui lui avait valu une fracture du fémur dans le 4 x 100 m aux championnats d’Europe, va progresser au fil des tours pour se classer septième en 11’’32, son meilleur temps de la saison.
Quatre hommes vont atteindre ce niveau de finaliste, le premier étant Musood Ali Khan en 1920 à Anvers, cinquième d’une course où il affronta un Britannique et quatre Américains dont le bondissant Charley Paddock. A Mexico en 1968, Roger Bambuck, éphémère recordman du monde au début de l’été, termina à la même place, non sans avoir réalisé 10’’11 en demi-finale, un temps qui deviendra le premier record de France au chronométrage électrique par la suite.
Revenons à Moscou en 1980 avec cette fois-ci Hermann Panzo, huitième après avoir devancé le Jamaïquain Don Quarrie et l’Italien Pietro Mennea en demi-finale. Notre dernier représentant dans ce gotha du sprint mondial est Jimmy Vicaut. Codétenteur du record d’Europe depuis 2015 en 9’’86, il représentait un sérieux espoir en 2016 à Rio de Janeiro, surtout qu’il avait à nouveau réalisé ce chrono cette année-là. Le premier tour fut délicat, la qualification n’étant acquise que pour un centième en 10’’19 mais il fit sensation ensuite en remportant sa demi-finale en 9’’95, soit le quatrième temps des trois courses. Il hérita ainsi du couloir 5, entre Usain Bolt et l’Américain Just Gatlin. Bolt va s’adjuger un troisième titre consécutif et Vicaut qui a semblé écourter sa phase de poussée, a ensuite été débordé pour couper la ligne en 10’’04 à la septième de la finale.
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